La Gloire au fusil ?
aux éditions du net
" Le 6 décembre 1918 Monsieur Cordier, imprimeur de son état, éditeur du journal « Le Cordelier » et de nombreux livres traitant de thèmes chers à son cœur et à ses convictions humanistes et pacifistes, revient du front. Béquillé, il entre dans son atelier et découvre sur une table un petit sac postal portant son nom. Dedans, un cahier d’écolier et deux enveloppes adressées à Roselyne Montrier. Intrigué l’homme ouvre le cahier. D’une écriture soignée, Roselyne y a transcrit quelques réflexions et pensées sur ce qu’elle a vécu d’Août 1914 à octobre 1918. Dans les deux enveloppes, Cordier découvre deux lettres écrites par Basile, le mari de Roselyne. Ce dernier, écrivain et reporter avait été envoyé, dans les colonies françaises africaines, en juillet 1914, par Cordier lui-même. Depuis cette date personne n’avait eu de ses nouvelles.»
"Entre leçon d’histoire et leçon tout court. Une belle histoire d'amour empreinte de nostalgie, de passion et de déchirure." Charlotte T.
"J'ai râlé au début : Encore ! La guerre 14 !C ela était mon humeur de lire ces pages.
Que nenni, l'humeur est partie une fois que je me suis accrochée à Roselyne. Et touchée je l'ai été sans tours, ni détours." Agnés
Spéculez, il n'y a rien à voir !
Un spectacle tout en musique
(en pdf : me contacter)
Coeurenfête et Bienveillant (au jardin) un couple d'africain.
Jomédire un voisin, la soixantaine, venu s'installer trois ans plus tôt dans le village.
Pedro et Vézéna (à la cour) un autre couple vivant en Amérique Latine.
Myraine une amie de Pedro et Vézéna.
Entre eux l'océan et selon les choix du metteur en scène : deux marionnettes géantes, des ombres chinoises ou deux comédiens.
Choucadou, un grand oiseau multicolore ressemblant un peu au Choucador superbe et
Caline, une petite rongeur entre la souris, le cricétome des savanes et l'aulacode.
Tous deux font leurs commentaires sur un ton espiègle ou doctoral, frisant parfois l'ironie ou l'humour, d'autres fois le drame.
"Les africains et les latino-américains sont pauvres. Les premiers vivent dans un petit village qui tente de survivre. Les seconds vivent, depuis quelque temps, dans un bidonville. Ils dialoguent entre eux, par moment, d’un continent à l’autre, comme s’ils possédaient des téléphones. L’histoire est entrecoupée de chansons à la musique afro-latino chantées par l’oiseau et le rongeur, parfois reprisent par tous les acteurs."
L'Impérieuse
Quand deux femmes, issues de milieux très différents, tentent de se comprendre
(en pdf : me contacter)
Madame (des coulisses) : Bénédicte ! Bénédicte !
Bénédicte : Oui, Madame !
Madame : Où êtes-vous encore ?
Bénédicte : Au salon, Madame, j’époussette comme vous me l'avez demandé de faire chaque matin.
Madame : Vous époussetez ! C'est bien, c'est bien ma fille continuez. Mais faites-le sans écouter cette horrible musique. Je vous l'ai dit cent fois.
Bénédicte : Cela me met le cœur en joie, Madame. Ainsi je travaille beaucoup mieux, car cœur en joie, mains au bon endroit, comme chacun sait.
Madame (elle entre sur scène avec, sur la tête, un chapeau très coloré, aux formes excentriques) : Vous me dites ça à chaque fois... Et je veux bien croire que la musique vous égaie cependant, écoutez autre chose, ma fille. Du Bach par exemple .Ou la messe en ut majeur de Mozart. Mais pas cette musique de sauvage.
Bénédicte : Ah ! Bach, Madame ! Une pauvre fille comme moi, sans étude ni diplôme, ne peut se nourrir de musiques aussi talentueuses.
Madame : Sotte que vous êtes, ne vous gausseriez vous pas de moi, par hasard ?
Bénédicte : Moi, Madame ! Me gausser de vous ? Jamais je n'oserais !